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Bonjour tout le monde, moi c'est Michel.
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J'ai commencé la moto assez tard, vers 44 ans. Je me suis rattrapé depuis. Je roule environ sur 25000 km par an. J'ai commencé par l'enduro dans mon département des Hautes-Alpes puis un peu partout en Europe, surtout en Espagne où j'ai fait une vingtaine de road trips. Je devrais plutôt dire une vingtaine de off-road-trips.
Je suis allé 3 fois en Himalaya (Spitti, Ladahk, Mustang) pour gouter à l'altitude et à la Royal-Enfield. J'ai testé la Harley en faisant le tour de Californie. J'ai parcouru le Maroc et la Tunisie, bien évidemment.
Je ne vais pas tous les citer, mais le voyage moto est ce qui me fait le plus vibrer; et cela de plus en plus. J'ai encore beaucoup de choses à découvrir en Europe. Je pense d'ailleurs que je vais m'inspirer de vos voyages.
Avec l'âge (74 boules cette année), j'ai arrêté l'enduro et je roule maintenant en Ténéré 700.
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L'appel de la piste est toujours aussi fort, et, avec mes potes, on se programme des petits trips-bivouacs dans les Alpes, le Massif Central ou ailleurs. Les idées ne manquent pas. J'ai testé le voyage en solo; j'ai beaucoup apprécié, il va falloir que je refasse.
J'arrive d'Espagne où je viens de parcourir avec un ami 3000 km dont 1000 de pistes depuis l'Aragon jusqu'en Andalousie via la Castille ... j'ai adoré comme à chaque fois.
J'en ai fait une vidéo mais je suis incapable de donner les points GPX : je ne sais pas faire et je n'ai pas envie de me contraindre à enregistrer mon parcours. Il est dans ma tète et sur mes cartes.
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Je vais vous parler de l'Espagne et de ses deux réseaux routiers et pistes.
Les bitumes espagnols sont d'une qualité incroyable. Imbriqué dans ce réseau, on peut trouver un réseau de pistes quasiment indépendant à parcourir sans entraves. Contrairement à la France où tout est fermé ou presque. En Espagne, à quelques exceptions prés, on peut traverser le pays en off-road.
Le schéma est toujours le même : à la sortie du village, tu prends la première piste agricole que tu trouves et qui part à peu prés dans ta direction et ensuite tu enchaines en suivant au mieux ton cap. Souvent tes choix t'emmènent vers des pistes de plus en plus petites pour finir dans un champ. Si vous roulez à l'automne, quand tout a été cultivé et ramassé, il est possible de traverser le champs et retrouver une petite piste, puis une plus grosse, puis une encore plus grosse, etc.
Lors de mon premier voyage en Espagne, j'étais parti d'Almeria en Andalousie et j'étais rentré en France par les pistes avec le soleil comme GPS et une carte au millionième. Il nous avait fallu 15 jours pour faire Almeria/Andorre.
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Depuis, ma navigation s'est améliorée, d'abord avec une boussole et une carte, et maintenant avec un GPS et une carte Michelin. Le GPS ne sert qu'à définir la ville ou le village d'arrivée.
Toute la journée est faite d'improvisation : je suis incapable de planifier un voyage autrement qu'au jour le jour. Même comme ça, je ne suis pas sûr d'atteindre la ville choisie le matin. Ce n'est absolument pas grave puisque le pays regorge de petits hôtels pas cher et de très bonne qualité.
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Vous l'aurez compris : je recherche avant tout la liberté absolue et j'adore emprunter les chemins de traverse. Je ne me contraints jamais et la base de mes itinéraires provient de la carte Michelin avec ses petites routes qui tournent et qui sont soulignées en vert. Ces cartes régionales au 400 millième sont une mine d'informations.
Ce dernier trip que je viens de faire fait parti de mon top 5 . Tour était splendide, ou, du moins, tous les paysages que nous avons traversés m'ont apporté l'émotion qui me motive pour aller plus loin à chaque fois. Il en reste des tonnes à découvrir.
J'ai découvert l'Espagne en 1966 quand j'y suis allé, seul en train, à l'âge de 16 ans, chez mon correspondant de l'époque, à Huelva en Andalousie. Cette expérience m'a marqué à vie. C'est sûrement la raison pour laquelle j'aime tant retourner dans ce pays.
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Mon premier trip en enduro en Espagne s'est déroulé en 1995 aux Bardenas, encore fréquentables et intéressants à cette période.
Depuis, j'ai fait une vingtaine de road-trips dans le pays.
Avec l'âge, j'ai modifié (un peu) ma façon de voyager en moto : j'ai une Ténéré 700 qui m'emmène sur les petites routes, les pistes mais plus sur les GR.
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L'Espagne est le pays de la liberté. Parcourir les pistes est très facile.
Aucune piste ou presque n'est interdite, l'essence est moins chère, et on trouve très facilement une hôtellerie de qualité à prix très raisonnable même dans les coins perdus.
Les espagnols adorent la moto et sont bienveillants avec les motards.
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Il ne faut pas oublier que la météo est très souvent bien plus clémente que chez nous et que le dépaysement est à portée de mains.
Alors, pourquoi s'en priver !?
Il y a des hôtels partout, toujours de bonne qualité et à des prix très raisonnables (autour de 60 € en chambre double pour un trois étoiles )
En hors-saison, il est inutile de réserver parcequ'il y a toujours de la place. De toute façon, avant 17h, tu ne sais pas vraiment ou tu vas "atterrir".
Définir son point d'arrivée dés le matin, c'est aussi la meilleure façon de brider ses choix de navigation et de se priver de belles découvertes.
C'est une des raisons qui me font choisir l'Espagne comme destination privilégiée.
J'y ai roulé en Janvier 2022 sans aucun problème malgré des matins froids ( -1,-2). Très vite, les températures remontent et la fraicheur du matin est vite oubliée.
En règle générale, la météo est toujours plus favorable que partout ailleurs en Europe.
Les stations essence sont nombreuses et comme on fait le plein le matin, il n y a aucun soucis de ce côté-là.
J'ai choisi la Ténéré 700 pour sa polyvalence, sa convivialité, sa frugalité (3.5 l/100) et sa fiabilité (40 000 kms et aucun problème).
Le coût de la vie est bien moins élevé qu'en France.
Le carburant est moins cher (-15% en moyenne).
Il faut compter entre 3 et 6 € pour un picnic, 60 € pour une chambre double dans un trois étoiles.
Les restaurants sont moins chers également (15/20 €)
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Notre périple de 11 jours dont 9 de moto sur place nous est revenu à 1000 € en comptant l'aller-retour de Gap à Mequinenza (essence et péages).
Une journée type revient, à peu près, à 100 € : hôtel, picnic, carburant, bières, tapas, restaurant.
Ils sont tellement nombreux ; je suis surtout attiré par les curiosités géologiques (canyons, falaises, immensités des plateaux d'altitude.)
Pour les villes ou villages :
- Alcala del Jucar
- Guadix
- Alarcon
- Tiscar ( un tout petit village andalou perché sur une falaise)
- La vieille ville de Cuenca.
Pour les sites :
- La sierra de Segura
- Les sources du Tage
- Le désert de Tabernas
- De Guadix à Pozo-Alcon.
Pour vraiment apprécier ces sites, l'approche en off-road est recommandée;
Nous avons fait "la marche d'approche" en voiture avec remorque que nous avons laissée à Mequinenza ( 50 km au sud de Lleida, au bord du lac du même nom ) à l'hôtel Zaytun. La remorque était dans le garage.
ance.
Le projet général est défini en France bien sûr.
Les itinéraires et les étapes sont choisis la veille au soir à partir de la carte Michelin au 1/400000.
Comme le maitre mot est liberté, rien ne nous empêche de modifier le parcours dans la journée parce qu'une piste ou une promesse de paysage a attiré notre attention, et comme ces choix modifient le plan initial, il n'est pas rare que la ville étape ne soit pas celle prévue la veille.
Le kilométrage moyen est de 300 km pour un temps de roulage de 8/9 h si il y a beaucoup de piste ou pas.
Pour la navigation, j'utilise Sygic et Osmand sur un vieux Samsung.
Pour la pertinence de la navigation en accord avec mes goûts, je désigne une ville étape théorique du soir, mais ce n'est jamais un objectif impératif.
Le GPS sert à trouver une objectif plutôt proche ( max 30 km )
Pour les infos plus précises, j'ai trouvé Spain Topo Maps qui est l'appli gratuite du service topographique espagnol
En achetant la version pro ( 14€ , une seule fois) tu peux télécharger tes cartes au cas ou tu te trouves dans une zone blanche.
La navigation en off-road se déroule à peu prés toujours de la même façon.
La ville étape du soir va déterminer le cap général de la journée. Tu vas chercher une piste qui part à peu prés dans la bonne direction, et ensuite, tu enchaines en suivant au mieux ton cap.
Forcément, tes choix vont t'amener à prendre des pistes de plus en plus petites, qui, parfois vont se terminer dans un champ ou nulle part.
La lecture du terrain te dira si tu peux t'en sortir ou si tu dois faire demi-tour. C'est dans ces cas là que Spain Topo Maps peut te sortir de l'embarras en te permettant de voir si il y a une piste ou une route à proximité.
Le plein d'essence et l'achat du picnic sont faits le matin avant le départ.
Il n'est pas question de restaurant le midi*, pour la simple et bonne raison que la contrainte alimentaire ne doit jamais interférer avec le choix des pistes ou routes.
* les jours ou il fait mauvais ou froid, le "pas question" ne s'applique pas.
J'essaie de faire en sorte que la liberté reste prioritaire.
Mequinenza / Cedrillas
Distance : 330 KM
Difficulté : 2/5
route/ off-road 70/30
Mise en jambe
Comme je connais assez bien ce secteur, j'avais envie de refaire une piste dans le massif du Puerto de Beseit.
Cela nous a ramenés vers la côte du côté de Tortosa.
On a rallié le départ de la piste par une succession de petites routes à l'asphalte parfait du côté de Bot.
Après la magnifique cité fortifiée de Morella, nous avons rejoint Cantavieja par des routes de montagne toutes plus belles les unes que les autres. Le choix de l'itinéraire est compliqué tellement les possibilités sont nombreuses.
Il me semble toutefois intéressant de viser Puerto de Linares pour revenir ensuite vers la Sierra de Gudar via Alcala de la Selva et Cedrillas qui sera notre première étape.
les villages et spots du jour 1 :
la pobla de Massaluca, Gandesa, Bot, prat de comte, Tortosa, Puerto de Beseit, Morella, Cinctorres, Cantavieja, Sierra de Gudar*, Cedrillas.
la sierra de Gudar mérite une exploration approfondie tant les pistes y sont nombreuses.
Cedrillas / Alcala del Jucar
Distance : 330 KM
Difficulté : 4/5
Route/off-road 60/40
L'étape mythique !
Pour commencer, une succession de petits vallons, des virolets incessants, des couleurs d'automne spectaculaires et, tout de suite après; les premières pistes qui vont nous mener au cap au pied du mont Javalambre (point culminant à 2000 m d'altitude, de la province de Terruel).
La montée commence par une route fabuleuse : virages et revêtement parfaits
A mi-pente, je vise une piste qui va nous amener au sommet.
Le vent est fort, le paysage grandiose.
Un immense plateau s'offre à nous sur près de 10 km, tout pile dans notre cap au sud.
J'étais déjà venu au sommet mais, à l'époque, ces pistes n'existaient pas. Bonne pioche !
La suite nous amène au barrage du Generalissime (en référence à Franco).
Nous allons jardiner un bon moment pour trouver la piste qui nous permet de franchir la Sierra de Uttiel. Elle est sauvage la bougresse et elle sait se défendre.
A force d'obstination, on trouvera le passage. De jolie petites routes nous permettent de rejoindre Requena.
Juste après Requena, une grande plaine peu inspirante me convainc de chercher une passage dans les collines à gauche de la nationale.
Ce choix s'avérera peu judicieux mais finalement, avec le recul, nous laisse un bon souvenir grâce aux difficultés d'un passage un peu scabreux pour nos Ténérés.
L'arrivée sur Alcala del Jucar nous laisse sans voix tellement la surprise est totale quand on découvre cette petite cité médiévale nichée sur le flan d'un falaise au fond d'un profond canyon.
les villages et spots du jour 2 :
Formiche alto, Mora de Rubielos, Monte Javalambre, Arcos de las salinas, Titaguas, Benageber, Casas de medina, Requena, Los Sardineros, Alborrea, Alcala del Jucar
Alcala del Jucar / Velez blanco
Distance : 320 KM
Difficulté : 1/5
route / off-road 80/20
Simple étape de transition?
On pourrait qualifier cette étape comme étant une étape de transition parce qu'il faut traverser la plaine d'Albacete.
En fait, mis à part cette plaine, on va profiter de paysages magnifiques, à commencer par le canyon qui se poursuit après Alcala del Jucar.
Nous chercherons à traverser cette grande plaine par les pistes pour rompre la monotonie.
L'arrivée sur Velez blanco est très particulière. Cette plaine de terre blanche bordée de montagnes rocheuses très escarpées genère en moi des émotions incroyables.
Des pistes s'offrent à nous, impossible d'y résister.
les villages et spots du jour 3 :
La recueja, Casas de juan Nunez, Hoya Gonzalo, Pinilla, Hellin, Agra, las Minas, pinilla, Royos, Topares, Cortijo de casa nueva, Maria, les plaines blanches de Velez blanco.
Velez-blanco/San José
Distance : 320 KM
Difficulté : 2/5
Route/pistes 80/20
Andalousie !
Nous y sommes : ciel bleu, villages blancs et températures clémentes.
Nous allons profiter de ces lits de rivières aménagés en pistes, spécifiques à cette région, en descendant vers Albox.
Nous avons choisi de faire une boucle très resserrée dans la sierra de los Filabres avant de rejoindre la côte du coté de Mojacar pour finir à San José au pied du Cabo de Gata .
les villages et spots du jour 4 :
Velez rubio, Albox, Lijar, Tahal, la sierra de los Filabres, Uleila del campo, Albanchez, El Marchal, Mojacar, Carboneras, Ferran Perez, San José.
San Jose/ Guadix
Distance : 430 KM
Difficulté : 1/5
route
Objectif Sierra Navada
Hélas, le pico de Veleta est inaccessible : la route qui mène au sommet à plus de 3400 m est interdite; une barrière en empêche l'accès.
La journée a quand même été fort intéressante. nous avons longé les contreforts de la sierra en empruntant cette magnifique route en balcon qui relie les villages de la sierra.
La vue sur la plaine de Grenade, depuis la station de ski, mérite quand même le détour.
les 50 derniers km entre Pino Genil et Guadix valent aussi le déplacement.
suggestion :
pour un autre voyage, je privilégierais le désert de Tabernas ( là où se sont tournés les films de Sergio Leone) puis le puerto de Ragua pour arriver tôt à Guadix et visiter le barrio de cuevas.
J'en profiterais pour réserver un gîte dans une de ces maisons troglodytes si typiques.
Les villages et spots du jour 5 :
Cabo de Gata, Almeria, Canayar, Bayarcal, revelez, Lanjaron, Granada, Sierra Nevada, Pino Genil, la Peza, Guadix.
Guadix/Pontones
Distance : 330 KM
Difficulté : 3/5
route/pistes 50/50
L'étape !!!
Sans aucune hésitation, la plus belle du trip.
les paysages, les villages, l'ambiance, les pistes, la durée, la météo, tout a fait que cette étape est au dessus des autres.
Son potentiel est encore à développer avec des variantes auxquelles j'ai pensé pour corser un peu plus le parcours, avec un bivouac dans un des petit refuge du GR que nous avons suivi dans la sierra de Segura.
Peu après Guadix, on attaque des pistes dans un décor grandiose jusqu'à Pozo alcon.
Tiscar nous aguiche avec ses maisons blanches accrochées à la falaise.
Nous rejoindrons la sierra de Segura par Cazorla, mais on peut mieux faire.
Une piste part au sud de Tiscar pour rejoindre directement el Puente de los Herrerios et de là on continue encore en off-road jusqu'à Pontones.
Sur ce plateau à 1700 m d'altitude, soudain le froid est tombé, la pluie est arrivée, la piste est devenue très glissante et le GPS ne fonctionnait plus. Drôle d'ambiance !
Des embranchements de partout, la nuit qui arrive, alors, évidemment, on s'est perdus.
Pas trop longtemps, mais quand même assez pour se mettre la pression.
Pontones : 1 bar ouvert et, théoriquement un hôtel : el refugio de Segura.
Tout est fermé et éteint. Il nous faudra encore une heure pour trouver la patronne, ouf.....
les villages et spots du jour 6 :
Fornelas, Alicun de la torre, Dehesas de Guadix, Pozo Alcon, Huesa, Tiscar, Cazorla, Puente de los herrerios, nava de pablo, Sierra de Segura, Pontones.
Pontones/ Motilla del Palancar
Distance : 300 KM
Difficulté : 2/5
route/pistes 60/40
Retour en Aragon
Dès le départ, les petites routes s'enchainent dans un superbe décor automnal. Il fait frisquet ( 8°) car nous sommes en altitude et nous allons le rester une grande partie la journée.
Nous décidons d'alterner pistes et routes au grès des opportunités.
Elle seront nombreuses.
l'arrivée sur Alarcon est fidèle à mon souvenir : magnifique !
le Parador de Turismo étant un peu au dessus de nos moyens, nous poursuivons jusqu'à Motilla del Palancar ou un bon 3* nous attend.
les villages et spots du jour 7
Hornos, los Arroyos, Siles, Riopar, Batan del puerto, Tortas, Alcaraz, Penascosa, Balazote, Barrax, Santa Maria, casas de Benitez, L'arrivée sur Alarcon, Motilla del Palancar
Motilla del Palancar/Peralejos
Distance : 320 KM
Difficulté : 1/5
route/pistes 90/10
Nacimiento del Tajo
Une journée en altitude qui va nous conduire à la source du Tage.
Après la vielle ville de Cuenca, les canyons et forêts se succèdent avant d'attaquer la montée vers la Serrania de Cuenca
On n'aura pas le temps d'aller à Las Majadas pour admirer les vautours. En plus, il pleut, ce sera pour une prochaine fois.
Notre chemin passe par Albarracin et la sierra du même nom.
Notre hôtel du soir, à Peralejos, ne manque pas de nous surprendre.
Imagine un village d'une centaine d'habitants, un bar épicerie et un superbe petit hôtel, flambant neuf. Totalement surprenant !
Pour le repas du soir, ce sera casse-croute dans la chambre vu qu'il n'y a rien dans le village.
les villages et spots du jour 8 :
Olmeda del Rey, Cuenca, Buenache, la Toba, Huelamo, la source du Tage, Calonarde, Sierra de Albarracin, Bezas, Terruel, Peralejos.
Peralejos/Mequinenza
Distance : 320 KM
Difficulté : 3/5
route/piste 70/30
La dernière
On pensait qu'elle allait être banale. Tout faux !
Un festival.
Dès le matin, on décide que ce sera de la piste. On va faire la navigation à l'ancienne : au cap sans regarder la carte.
j'ai rajeuni de 10 ans ( mon dernier trip enduro date de 2013) ; les pistes s'enchainent, grosses, moyennes, petites, puis encore plus petites, et puis plus rien : les champs.
On s'arrête, on lit le paysage. Une piste est sûrement derrière cette haie d'arbres, après le vallon.
Spain Topo Maps me le confirme.
D'autres pistes, des immensités à perte de vue, des sierras, le paradis en quelque sorte.
Tout va trop vite. On est déjà en fin d'après-midi.
Mequinenza
FIN
Les villages et spots du jour 9 :
El Pobo, Aquila de Alhambra, Allepuz, Canada de Bennatenduz, Las Fabricas, Castellote, Mas de las Matas, la Ginebrosa, Mazaleon, Maella, Estacion de fabaza, Mequinenza
Tiscar
villarluengo
javalambre
Alcala del Jucar
la Recueja
Velez blanco
San Jose
Cabo de Gata
Cabo de Gata
Guadix
Huesa
vers pozo Arcon
sierra de Segura
Pontones
Albarracin
dans la pampa
vers Allepuz
Castellote
oups
L'Espagne est un terrain de jeu d'exception. C'est un immense espace de liberté, le paradis du off-road en quelque sorte. les pistes sont quasiment toutes ouvertes. les espagnols aiment la moto : trial, enduro, moto GP, rally-raid ; leurs champions sont mondialement connus : Tony Bou, Pol Tarres, Marc Marquez, Nani Roma et tellement d'autres. ils [ les espagnols] ne te feront jamais une remarque mais plutôt des sourires. Respecte les. Comment mieux définir ce que je vis et ressent dans ce pays en le parcourant à moto : ce sont des terres d'émotions
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