30 ans de moto, en commençant par une vieille Honda CB250. Heureux pilote d'une GS 1250 déguisée en GSA aujourd'hui, ma moto Louise est ma fidèle compagne du quotidien, toujours prête à partir en voyage avec sa monte 50/50.
Un pays magnifique. Tout de montagnes, aux senteurs de Méditerranée, avec des kilomètres de pistes sans rencontrer âme qui vive. Parfois des petits trésors architecturaux, ponts byzantins au milieu de nulle part. Et, ce qui ne gâche rien, un rapport qualité prix imbattable.
Pas chère : 1,3 euros lorsque chez nous nous sommes à 2,2 euros
Une nuit d’hôtel standard coûte entre 15 et 25 euros, avec petit déjeuner
1 euro = 1,93 KM. On peut souvent payer en euro, mais pas partout.
Une semaine de beau temps en plein mois d’août. Côté intérieur des terres, la température vacille entre 18 et 25 degrés grâce à l’altitude. Côté Adriatique attention, ce n’est pas la même ! On crève de chaud, comme partout autour de la Méditerranée.
Une R1250GS, une R1250GSA et une Africa Twin pour ce trip.
Mostar, ville chargée d’histoire. Un poil touristique, si si, mais bon, magnifique.
Dubrovnik sur le chemin du retour. Alors pour le coup très très touristique. Une petite Venise en terme de fréquentation.
La piste entre Sarajevo et Konjic passant par les stations de ski des JO de 1984. Surtout après O.C. Bjelašnica, des kilomètres et des kilomètres de piste roulante dans la montagne.
La piste de Konjic à Prebilje, avec une petite pause baignade sous le pont dans la Rakitnica.
Rien de spécial, passeport ou carte d’identité valide. Ne faites pas comme moi, n’oubliez pas l’originale de votre carte grise :-)
Ne pas oublier corde et poulies doubles, cela nous a servi une fois sur une piste ravinée à mort par les eaux de pluie. Un compromis sympa pour y arriver, descendre jusqu'à Ancône en Italie pour prendre le ferry jusqu'à Split en Croatie. Compter entre 150€ et 200€ par personne le passage avec un morceau de cabine. Compris dans mon budget.
Curiosité, il n’y a pas pléthore de restaurants alors qu’il y a des cafés absolument partout. Il n’est pas inutile de se prévoir à manger dans les sacoches ou cas où.
J1 : De Split (Croatie) au lac de Rama (Bosnie)
Distance : 215 KM
Difficulté : 2/5
Route 70%, pistes 30%
Matin
Le débarquement du bateau est toujours un peu long, il faut toujours attendre que l'ensemble des voitures sortent pour descendre. Bon, c'est la contrepartie d'être les premiers à monter :-)
Split est une ville agréable, il est facile d'y faire les dernières emplettes et le plein avant de partir à l'aventure. La sortie de la ville s'atteint facilement, et on peut rapidement attaquer les petites routes de campagne très agréable, le temps de s'imprégner de ces premiers instants dans les Balkans.
Les paysages sont très similaires à nos pré Alpes du côté des Alpes-Maritimes.
Nous avons pas mal roulé sur du bitume jusqu'à rencontrer les premières pistes du côté de Budimiri. Petites pistes sans difficulté aucune jusqu'à Tijarica, juste parfois un peu de débrousaillage à faire avec nos machines pour trouver la trace.
Arrivé à Tijarica, nous avons cherché un restaurant. Les locaux nous ont dit de descendre par la route jusqu'à Cista Provo où nous avons trouvé notre bonheur.
Après-midi
Notre trace prévoyait de passer la frontière par une piste. Une rencontre sur le chemin nous en a dissuadé : N'oublions pas qu'on quitte la Communauté Européenne et qu'il faut mieux rentrer proprement en Bosnie par le poste frontière de Kamensko. Petite blague, j'avais oublié de prendre ma carte grise... Heureusement j'en ai toujours une photocopie glissée sous ma selle !
Piste sympa jusqu'à Grgurići. Elle devait ensuite nous mener jusqu'à Zagoričani mais nous l'avons perdu en cours de route et avons perdu près de deux heures à chercher puis à revenir sur nos pas pour prendre la route. Le temps filant, nous avons suivi la M15 et avons ignoré trois boucles de pistes prévues pour avancer. Nous avons conservé la dernière, piste qui commence par une décharge à ciel ouvert rapidement dépassée et qui nous amenés pendant 30 ou 40km sur une piste merveilleuse, seuls, sur les sommets des collines puis une descente par la forêt jusqu'au lac de Rama.
Absolument magnifique !!!
Soir/Nuit
Arrivée tardive au lac de Rama, des locaux au premier bar nous ont trouvé un petit appart à louer pour la nuit pour 40€ pour trois, juste à côté d'un restaurant bien sympa près du lac : Le café Bar Mirakul. Beaucoup de bières et un bon repas à 48€ pour trois.
Sinon, possibilité de camping sauvage sur le bord du lac, ou un camping un peu plus loin (Camping Bosnjak AutoKamp)
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J2 : Du lac de Rama à Sarajevo
Distance : 190 KM
Difficulté : 4/5
Route 30%, pistes 70%
Matin
Après le plein à la station Benzinska postaja Tadić, départ direct sur une petite piste dans la forêt qui évite un ou deux kilomètres de route. Pas indispensable. La vraie piste commence à la sortie de Jaklići et nous emène rapidement sur les hauteurs, offrant une vue magnifique sur le lac de Rama. La piste ressemble à une piste de carrière jusqu'à Vidikovac Draševo, puis faufile dans la forêt jusqu'à la ville de Gornji Vakuf-Uskoplje, avec très peu de segment bitumé.
Nouvelle piste à la sortie de la ville, qu'on ne quittera plus jusqu'à Tovarište. Une piste incroyable, qui monte haut dans la montagne à plus de deux mille mètres d'altitude, suit les crètes pour un plaisir immense. Un peu plus de monde sur cette piste (tout relatif), les locaux y cherchant des baies.
Déjeuner à Fojnica dans un restaurant hallal, cette sortie de Bosnie étant musulmane. Attention amateur de bières, il faut bien choisir ta pause, des bouteilles derrière le comptoir étant trompeur :-)
Après-midi
A la sortie de la ville, nous avons emprunté une piste forestière qui montait, montait, se divisait.... Nous avons perdu notre trace, puis l'avons rattrapé après moultes détours dans la forêt, la boue, c'était marrant.
Bon, après, un peu moins... La piste a disparu sous un tapis de feuilles humides dans une belle descente, alternant les troncs d'arbres en travers et des ravinements pas cool du tout en GS... Nous avons sorti une fois les cordes et poulis, une GS bien couchée à l'horizontale dans une ornière. Nous avons poursuivi tout doucement, les muscles endoloris, mais content d'être sorti sans bobo :-)
La suite du trajet vers Sarajevo, curieusement par le bitume plutôt que par la piste repérée, n'a pas d'intérêt.
Soir/Nuit
L'importance de bien préparé son voyage : Nous sommes arrivés à Sarajevo le premier jour du festival du film ! Autant dire que circuler à Sarajevo, trouvé un point de stationnement pour visiter la vieille ville a été mission impossible. Trouver un hôtel ? Quelle blague monsieur, vous n'y pensez pas, c'est le festival du film !
Nous sommes sommes rabattu sur un hôtel de cinquième zone à la sortie de la ville sur l'artère principale (merci le Dieu Boule Quiès) qui avait l'avantage d'avoir des chambres libres à 25€ et en face de quelques restaurants.
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J3 : De Sarajevo à Mostar
Distance : 200 KM
Difficulté : 3/5
Route 30%, pistes 70%
Matin
Après le petit-dej, direction le sud-ouest de Sarajevo pour prendre une piste du côté de Kovaci. Piste bien sympa qui monte, qui monte, qui monte jusqu'aux stations de ski des jeux olympiques de 1984.
Pause café à Bjelašnica, station en cours de complète rénovation, avant d'attaquer une magnifique piste à travers la montagne, encore une fois seuls au monde, à croiser de temps à autre un berger et ses moutons.
Nous avons retrouvé le bitume vers Vrdolje, sur une belle route qui nous a mené à Konjic pour la pause déjeuner
Après-midi
Après avoir attendu une heure une simple pizza, nous avons commencé à suivre la Neretva que nous avons abandonné pour une piste à travers la montagne, avec de superbes vues, un joli pont au-dessus de la rivière Rakitnica dans laquelle nous nous sommes baignées. Bien fraiche, mais tellement agréable. La piste repart avec quelques lacets, et nous a amené loin, très loin, avec parfois des petites sections de béton au milieu de nulle part, puis piste, puis rebéton, puis piste avec rambarde de sécurité et trottoir à l'approche de Mostar :-)
Soir/Nuit
Mostar étant une ville très touristique, et très animée le soir, nous n'avons pas cherché longtemps et nous sommes arrêtés au camping Neretva Camping. 13€ la nuit avec tente et moto. Diner en ville, avec visite de cette très belle cité et de son fameux pont byzantin détruit pendant la guerre et reconstruit à l'identique grâce à l'Unesco.
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J4 : De Mostar à Mosko
Distance : 250 KM
Difficulté : 2/5
Route 50%, pistes 50%
Matin
Belle petite route à la sortie de Mostar qui une fois encore nous amène sur les hauteurs où nous avons récupérés des pistes dans la Garrigue. Quel plaisir cette odeur de thym en roulant ! Peu de section bitume jusqu'à Gacko. Le point d'orgue de cette matinée : au détour d'une piste difficilement suivable au milieu des prairies, un pont byzantin du 16ème siècle au milieu de nulle part : Ovčiji brod. Un joyau, une surprise, un plaisir.
Bon, du bon caillou mou sans grip juste après, puis quelques kilomètres plus loin dans un sous-bois un peu du mal à distinguer la piste du ruisseau, bien raviné, mais rien d'insurmontable même en GS.
Pose rapide à Gacko avant de partir pour le Montenegro
Après-midi
Passage un peu long de la frontière, aussi bien pour sortir de Bosnie que pour rentrer au Montenegro. La piste que nous avions repéré s'est terminée en cul de sac malgré la vue Google :-( Cela nous a fait une excursion au Montenegro de 3h, et somme retourné en Bosnie par le même poste frontière pour un passage encore plus long.
Fin de la partie piste de l'aventure, nous nous sommes arrêtés à Mosko dans un hôtel restaurant pour un festin de roi : de l'agneau grillé à la broche ! Après des jours à croiser des moutons, c'est la première fois que nous en trouvons au resto. Ils nous ont loué un appartement de deux chambres pour 45€, parfait. L'hôtel : le Konak Motel.
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J5 : De Mosko à Split
Distance : 275 KM
Difficulté : 1/5
Route 100%
Mostar
Ociji brod
Rakitnica
Le lac de Rama
Vers le lac de Rama
Du côté de Vranica
Vallée de la Rakitnica
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