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ROAD TRIP – Les voyages de la communauté

AUTOUR DE LYON : DE l'EST À L'OUEST - Auvergne-Rhône-Alpes. ► Pedro

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AUTOUR DE LYON : DE l'EST À L'OUEST - Auvergne-Rhône-Alpes. ► Pedro

Distance : 1 800 KM

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Difficulté : 2/5

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Beauté des paysages : 4/5

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Budget : 350€

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Moi, c’est Pedro

Je suis né un jeudi, dans la région parisienne ...


... et voilà, j'ai maintenant plusieurs motos et je pratique pour le plaisir, les voyages, les sensations.

Photo du voyageur

POURQUOI JE VEUX T'EMMENER LÀ-BAS ?

L’idée m’est venue en voyant arriver mon planning de fin mai : 1 jour de mise en place sur Lyon, suivi de 3 jours de travail uniquement le matin, puis 1 dernier jour de mise en place pour le retour. 

Autant dire que les 2 jours de mise en place A/R seront mis à profit pour les traversées OUEST-EST puis EST-OUEST.

Les trois après-midis libres me permettront d’explorer les massifs des Préalpes et leurs virages que j’espère nombreux et de qualité !

Donc ce trip où je t'emmène est en cinq parties, d'abord la traversée de l'ouest vers l'est (j'ai bien sur enlevé les autoroutes et les portions pénibles de la trace GPS).

Puis les trois après-midis sur place, autour de Lyon.

Enfin, le retour de l'est vers l'ouest.

EN CHIFFRES

Météo

Le Massif Central est soumis à la météo très changeante de la moyenne montagne. Les orages peuvent y être violents. 

Autre

Les routes de montagne, les gravillons, les automobilistes qui regardent le paysage, les randonneurs et les routes étroites sont autant de dangers qui vous sautent au visage quand la fatigue se fait sentir.

LES SPOTS À NE PAS MANQUER

BON À SAVOIR

LE ROAD TRIP

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de l'ouest à l'est

  • Distance : 350 KM

  • Difficulté : 2/5

  • Route

  • Je quitte l’autoroute vers Périgueux, et j’attaque le trip par une sympa D710 qui laisse la place à une magnifique D47 à flan de falaise le long de la Manaurie qui rejoint ensuite la Vézère.

    En passant par le pont des Eyzies, il est midi et c’est l’heure du déjeuner, cool : La crêperie « La Dinette » en face d’une base de canoës sera parfaite...

    Je reprends la route, Sarlat, Souillac, Martel, Beaulieu sur Dordogne et Aurillac.

    Première erreur, j’aurais du partir plus tôt : le massif central est déjà bien noircit par les orages en cours de formation.

    Depuis Aurillac, il existe deux routes pour rejoindre Murat, de l’autre coté du Massif : la D17 ou la N122. Je choisis la D17, car plus jolie et plus au nord.

    Les averses sont déjà bien visibles plus au sud, la route nord me fera peut être éviter le gros des orages. Sans compter que la D17 présente l’intérêt de passer par le Puy Mary.

    Cette D17 est magnifique mais je vais l’aborder d’une manière particulière. En effet, la pluie commence doucement me forçant à m’arrêter pour revêtir le surpantalon et les gants adaptés. Ça sera aussi un bon test d’étanchéité pour ma nouvelle veste dont je ne suis pas peu fier de l’acquisition (autre sujet).

    Donc c’est parti, sur une route mouillée et grasse, forte chaleur oblige. La montée est dantesque, sous une alternance de trombes d’eau et de rayons de soleil, faisant littéralement fumer la chaussée. C’est vraiment une ambiance de fin du monde. Je ne suis pas très rassuré et un flash me surprend, je pense à un radar, mais vu ma vitesse « conservative » c’est peu probable. Le son, ou plutôt le claquement qui m’arrive alors quelques secondes plus tard me fera sursauter : un éclair. L’orage est là, juste derrière moi.

    En sortant de la forêt, je lève la tête et me rend compte que je suis sur le point d’aborder un col, bien pelé, sous les éclairs de cet orage d’été bien vénère. Je me rassure (pas vraiment) en me disant que si c’est un col, ce n’est donc pas le point le plus haut ; que je suis en contact avec le sol par l’intermédiaire de caoutchouc, ce qui n’est pas le meilleur conducteur électrique de la création… Mais comme on dit : « je ne fais pas le malin ».

    La délivrance arrivera après le col : je me retrouve sous une crête, en direction du Puy Mary, au milieu de randonneurs et de familles inconscients du danger qui arrive. Tout ce petit monde se balade comme un dimanche à la campagne, sur les crêtes, au beau milieu d’un orage tout ce qu’il a de plus violent.

    La pression retombe, si la foudre frappe, elle s’abattra très probablement en premier sur un de ces ponchos colorés.

  • La descente sur Murat est tout aussi sympa, mais déjà que je n’affectionne pas les descentes, je les aime encore moins sur route mouillée. Je préfère quand la moto est en charge grâce au moteur, amortisseurs comprimés.

    Après toutes ces émotions, petit stop à Murat pour faire un goûter et le point : il est 16 heures, et il me reste environ 250 km, soit un peu moins de 5 heures. Avec les pauses, j’estime mon arrivée après 21 h. Le lever le lendemain à 4h30 pour partir en vol va piquer un peu mais ça reste correct. Et puis, c’est l’été, j’arriverai de jour.

    Pour le reste du trajet, il n’y a plus d’orage, ils sont derrière moi.

    La route reste agréable, mais la vigilance baisse. J’essaie de mettre des mots sur les sensations ressenties : fatigue, vigilance, somnolence, non ce n’est pas ça.

    Ce qu’il se passe quand on est sur la route depuis longtemps mérite que je m’y attarde.

    En voiture, la somnolence arrive et les yeux se ferment, alors on met ça sur le dos de la fatigue et l’analyse s’arrête là.

    En moto, on ne va pas s’endormir, en tous cas pas à ce stade. Je crois que le terme qui me convient le plus est « lucidité ».

    Avec la fatigue, la vigilance diminue. Les signes sont une perte des réflexes de base : lire les panneaux, surveiller sa vitesse, anticiper les freinages et les comportements des autres. Mais tant qu’on s’en rend compte, tant que cette baisse de vigilance s’accompagne d’une réflexion « tiens, c’était quoi le panneau là ? Quelle est la limitation de vitesse ici 30 ou 50 ? Houlà, j’ai pas vu le type là qui sortait du parking... » Alors on peut prendre plus de marges, ou s’arrêter pour se reposer.

    Non le vrai danger vient de l’étape suivante : la perte de lucidité , quand tous ces signes de baisse de vigilance n’atteignent plus votre esprit d’analyse. On se contente alors de rouler comme on le sent les yeux fixés à 30 mètres devant la moto, pas plus loin, pas sur les côtés, hypnotisé par la route qui défile.

    C’est, je crois, cette perte de lucidité qui est le signe du danger.

    Seulement voilà, comme son nom l’indique, il faut être encore assez lucide pour s’en rendre compte.

  • Parmi les petits bijoux de cette première journée, je voudrais vous présenter la D19 entre Brioude et La Chaise Dieu. Un revêtement abrasif, une enfilade de courbes appuyées et variées en légère montée, et un doublement des rambardes de sécurité en métal dans tous les virages.

    Le genre de route qui vous fait sourire et surtout souhaiter que sa longueur soit suffisante pour vous rassasier de sensations.

    Et bien oui, il y a assez de virages pour que l’arrivée en haut ne soit pas perçue comme une punition ou une privation, le top, une perle !

    Et tout ça, presque aux vitesses légales.

télécharger la trace gps

La Chartreuse

  • Distance : 200 KM

  • Difficulté : 2/5

  • Route

  • Je check la météo, les orages bourgeonnent déjà.

    Je regarde leur évolution grâce à Météociel, et je prends ma décision : ce sera la Chartreuse.

    Le Vercors est déjà sous un monstre convectif bien mûr, tandis qu’au nord et à l’ouest, des champignons déjà bien formés sont visibles à plusieurs dizaines de kilomètres. Seul le sud de la Chartreuse est sous une averse, ça devrait le faire. La Chartreuse est un peu l’oubliée de la région. Ce massif est pourtant très joli mais assez confidentiel sans être désert. Un massif « familial » plutôt que « touristique ».

    La route alterne entre forêt à flanc de montagne et fond de vallée.

    Je mets le cap sur le Cirque de Saint Même et ses cascades, plus pour me donner un objectif que poussé par une passion pour les randonnées célèbres.

    La D512 vers Saint Pierre de Chartreuse est une enfilade de jolis virages entre les pins.

    Puis la D520B, encore des virages avec quelques passages de tunnels dans un décor de montagne entrecoupé de torrents.

    Très bonne entrée en matière pour ce premier jour sur place.

  • Top : Le décor, les virages.

    Bof : La montée de la D28 après Saint-Geoire-en-Valdaine, et ses plaques d’égout disposées au milieu de la voie de droite, tous les 50 mètres ; tout simplement ahurissant.

Le parc du Pilat et le nord de l'Ardèche

  • Distance : 300 KM

  • Difficulté : 2/5

  • Route

  • En plan de remplacement, j’ai choisi d’aller au sud ouest de Lyon.

    Les orages qui éclatent sur le Massif Central débordent peu sur le parc naturel régional du Pilat. Entendez par là le relief au sud de Saint Étienne, entre Le Puy en Velay et Valence, surplombé par le Grand Felletin qui culmine à 1387 mètres.

    J’aborde le relief par la D7 à Chavanay. Ça monte déjà en empruntant de beaux virages sur un bitume correct. En fait, les virages n’arrêteront jamais de se présenter devant mon guidon. Il y a eu beaucoup de très belles routes pendant cet épisode. Le décor est très changeant : on passe de grandes forêts qui rappellent les alpages, avec la fraîcheur associée à l’altitude, à des routes plus provençales, et avec elles le retour de la chaleur, le bruit des grillons et les odeurs de la garrigue.

    Quelle agréable sensation de passer de 27° à 19° en quelques minutes, de sentir la fraîcheur se répandre sur le corps et le visage, faisant oublier, en quelques secondes, la chaleur étouffante de l’été et celle du moteur.

    Le tout associé aux odeurs vivifiantes des sous bois : Un régal !

  • Le clou de cette journée : les paysages, les virages à l’infini et ce moment d’éternité : la D44 entre Le Mirail et Saint Bonnet le Froid.

    En y engageant ma roue avant, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Il s’agit d’une route étroite longeant un ruisseau qui traverse un décor d’un autre temps. Un genre de « vallée perdue ». On y roule doucement mais de manière dynamique quand même. Je balance la moto d’un angle à l’autre en ajustant mes trajectoires et ma vitesse comme si une voiture ou un tracteur pouvaient arriver en face à chaque instant.

    C’est une « scrambler road », une de celles qui donnent envie de prendre n’importe quels petits chemins de terre et de cailloux qui parsèment les bords de la vallée pour monter et jeter sa tente dans une clairière au bord de la rivière.

    D’ailleurs, attiré par un de ces chemins, juste pour le fun et la photo, je quitte la route pour quelques dizaines de mètres. Je me dis que c’est idiot de quitter la route seul sur un trail. Mais l’envie est trop forte de salir les faibles crampons de mes Pirelli Scorpion STR. Et quand viendra le moment de rejoindre la route, en empruntant soit le chemin soit un gué, j’écouterai le petit démon derrière mon épaule et déciderai donc de nettoyer les pneus dans l’eau fraîche.

    Petite accélération du rythme cardiaque en imaginant cette stupide chute au milieu du cours d’eau, qui vous coince sous la moto, dans l’eau froide, sans possibilité de la relever…

    Tout se passera bien, quelques grosses pierres roulent sous le train avant très stable de la Ducati, la motricité est sans faille et l’équilibre de la moto irréprochable.

    Je redescends dans la chaleur de la vallée du Rhône, pour rejoindre l’hôtel encore satisfait de cette belle balade.

  • Top : La découverte de la D44, les paysages, les virages (encore), les odeurs du bois fraîchement coupé, celles des forêts d’altitude qui tranchent avec les senteurs et la chaleur des basses vallées.

    Bof : Le retour sur les grands axes

Le Vercors

  • Distance : 300 KM

  • Difficulté : 2/5

  • Route

  • Pour aujourd’hui, ça ne sera que du gros kiff, l’apogée de ce séjour, une après-midi de moto dont tout motard rêve : Des virages, du bitume de qualité, des décors magnifiques, défilés rocheux, sommets, cols, crêtes, torrents, forêts, ponts de pierre… Le tout dans une ambiance sonore délicieusement rauque et sportive.

    Le plaisir du bicylindre est, sur route, de procurer des sensations à n’importe quelle vitesse et presque n’importe quel régime. En haut, en bas ou au milieu du compte tours, c’est disponible, ça tracte, ça tire, ça pousse, c’est au choix.

    La Desert X n’est peut être pas le meilleur trail tout terrain, mais elle est sans aucun doute en haut du panier de la polyvalence tant la rigueur du châssis et la disponibilité du Testastretta font mouche sur route.

    Je n’ai pas grand-chose à rajouter sur le Vercors, je ne citerai pas de routes, je les ai presque toutes faites.
    J’ai même fait deux fois certaines, pour le plaisir, et aussi parce que j’ai raté une intersection m’amenant à abandonner la descente du massif par le sud ouest. Bien m’en a pris, car j’ai finalement traversé le Vercors une deuxième fois, pour redescendre par là ou j’étais monté, et ainsi diminuer le temps passé sur les grands axes routiers.

  • Top : le Vercors c’est une tuerie, et en plus c’est pas si grand. Un parc d’attraction pour motard.

    Bof : RAS

De l'Est à l'Ouest

  • Distance : 560 KM

  • Difficulté : 2/5

  • Route

  • Vu l’heure, je n’ai pas le choix, ce sera deux heures d’autoroute pour rejoindre la chambre d’hôtes choisie au dernier moment. Une bonne nuit sera bienvenue pour recharger les batteries.

    La journée de demain sera longue, la météo s’annonce belle, l’itinéraire est prêt : Puy de Sancy puis Bort-les-Orgues pour rejoindre l’autoroute non loin de Brive-la-Gaillarde.

    Je compte bien en profiter et découvrir un maximum de route jusqu’en Corrèze. 

  • Arrivé à la chambre d’hôte que j’ai choisie aussi parce que j’ai la possibilité de garer la moto à l’abri, je rencontre les propriétaires et accepte bien volontiers la bière qu’ils me proposent.

    Nous discutons, et il s’avère que lui est aussi motard. Je lui parle de mon itinéraire du lendemain, et il m’indique que les routes que j’ai choisies sont superbes et que je vais me régaler.

    Plaisir d’anticipation, encore.

    Puis il me parle d’une des routes, la D36 qui passe par le Col de la Croix Saint-Robert. Il me conseille d’inverser le sens de passage et de la prendre à la montée : il s’agit d’une route connue ici pour accueillir une fameuse course de côte ! La salive me monte à la bouche, et ni une ni deux, je suis ses conseils et retourne l’itinéraire qui me faisait faire le tour du sommet dont le nom est un sympathique clin d’œil à un road trip en moto : le Puy de l’Angle.

    Il me montre une autre alternative, qui me fera passer par, selon lui, un joli plateau verdoyant et lacustre très peu fréquenté.

    L’itinéraire est corrigé, chargé, il est temps d’aller se reposer.

    Le confort sera parfait et sûrement bien plus bénéfique que celui que j’aurais trouvé dans une chambre d’hôtel de bord de route, pour le même prix.

  • Le réveil sonne et me sort de mes rêves de motard : virages sans fin, vitesse, soleil et bitume parfait. Je me jette sur le petit déjeuner copieux et local, ferme mes sacs et sors préparer la moto. En sortant dans la cour, réflexe du motard qui va prendre la route, je lève le nez : grand bleu. Je souris.

    Petit bout de route nationale pour rejoindre les contreforts Est du Massif Central et je m’élance pour plusieurs heures de virages. Pendant plusieurs dizaines, voire centaines de kilomètres, je ne redresserai la moto que pour la jeter dans le virage suivant. Pendant tous ces kilomètres, je passerai plus de temps sur l’angle qu'en position verticale. Parfois je me demande ce qui a bien pu pousser les géomètres à créer ces successions régulières de virages, peut être qu’ils avaient surestimé la quantité de goudron nécessaire. Ils sont parfois si régulier et ne semblent contourner ni relief, ni cours d’eau, ni propriété. Comme si ils avaient été tracés pour m’éviter de rester trop longtemps sur la bande de roulement centrale de mes Pirelli Scorpion STR.

    Mon hôte ne m’aura pas menti, après avoir traversé un village assez banal, j’emprunte la D36. Si elle commence comme une route de montagne pas forcément en très bon état, elle se transforme brusquement en une route de rallye : bitume abrasif, rampes de protection doublée dans tous les virages et visibilité correcte tout au long de la montée. Un vrai petit circuit, mais plus du genre Pikes Peak que MotoGP. Cette route donne plus envie de chevaucher une Multistrada Pikes Peak, une Superduke ou un Hypermotard qu'une Superbike.

  • Arrivé en haut, je prends des photos et me demande si ce serait raisonnable de redescendre pour la remonter en mode spéciale chronométrée.

    Non, je n’ai pas vraiment le temps, la route est longue, mais je m’imagine revenir ici avec quelques potes pour leur montrer ce joli coin à arsouille.

    Au sommet, je redescends vers le Mont-Dore. Les paysages sont magnifiques, et comme je n’aime pas attaquer en descente, j’en profite pour me délecter en parcourant les sommets et les vallées verdoyantes du regard à un rythme plus « correct ».

    Au Mont-Dore, je remplis une de mes missions principales : acheter du fromage. Un saint Nectaire fermier et un bon morceau de Salers sanglés sur le sac et je repars pour boucler mon tour du Puy de l’Angle.

    Une fois le 360 terminé, je reprends un cap sud ouest.

  • Mon trajet corrigé sur la D614 m’emmènera sur ce fameux plateau dont les paysages sont si apaisants : Des prairies entourées de forêts de conifères sont ponctuées de lacs aux eaux calmes, légèrement ridées par le vent. Chaque recoin donne envie de poser une tente et appelle au bivouac.

    Malheureusement, il y a beaucoup de barrières et d’enclos. Cela donne l’impression que ce n’est pas la meilleure région pour s’évader sur les chemins. Moins que le Cantal, la Haute-Loire ou que la Corrèze en tous cas.

    Je quitterai l’Auvergne en traversant une petite vallée aux maisons de pierre qui me font penser à « la comté », ce petit bout de paradis de l’empire du milieu de Tolkien ou vivent les hobbits.

    J’entre donc en Corrèze.

    Ici, les chemins sont nombreux et semblent plus accessibles. Je me dis que je jetterai un œil sur le TET et les cartes IGN en arrivant pour confirmer ma sensation vis à vis de l’Auvergne et des départements qui l’entourent.

  • Direction le lac de Bort-les-Orgues et le château de Val.

    Il est midi et la vue est tellement belle que je décide de manger au restaurant « le relais de Valcastel ». Une bonne « truffade de grand mère » comblera largement mon appétit.

    Dans l’après midi, j’attaque moins : la fatigue ? La digestion ? Peut être.

    Néanmoins, mon regard ne manquera pas d’être attiré par d’innombrables départs de chemins forestiers qui invitent à passer la cartographie enduro pour aller dessiner des virgules dans la terre. Je ne le ferai pas, mais je m ‘engagerai quand même dans un petit chemin jusqu’à une rive de lac, pour la photo.

  • Ensuite, c’est du classique : Je rejoins de l’autoroute pas loin de Brive et retour par Bordeaux et ses bouchons.

    Forcément, en arrivant à 18 heures sur la rocade, le retour à la réalité est impitoyable et brutal.

    La sensation d’oppression est énorme après cette journée dans nos « déserts ruraux » si précieux.

    Pour conclure ce récit, je dirais que ça valait vraiment le coup. Ces petites routes françaises sont pour la plupart du temps dépourvues de radars et l’on peut prendre énormément de plaisir aux allures légales.

    En plus, on profite de la désertification de nos campagnes et il est rare d’y croiser beaucoup de monde. 

Les plus beaux spots

la fraicheur des sous bois

aaah ! le Vercors...

vous avez dit course de cote ?

la truffade de grand mère

route ou chemin ?

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