EUROPE DE L'EST ► Loup

Jour 1 De Namur à Vseradice

• Distance : 863 KM

• Difficulté : 1/5

• Autoroute, routes.

• Afin de débuter pleinement le voyage, c'est par une grosse journée que nous commençons. De cette manière, le dépaysement est immédiat. En quittant Namur, prenons la direction de l'est et c'est parti pour la traversée de l'Allemagne en direction de la Tchéquie. 
  

• Nous passons à proximité de Liège, Cologne, Frankfurt, Nurenberg avant de passer en Tchéquie. Nous poursuivons sur l'autoroute jusqu'à Pilzen.

  Afin de ne pas perdre de temps, nous mangeons des sandwichs préparés à l'avance que nous complétons avec quelques douceurs achetées sur les aires de repos.
  

• Peu après Pilzen, nous quittons l'autoroute pour nous enfoncer dans la campagne. Après la traversée de quelques petits villages, nous rentrons dans les bois pour quelques km de pistes forestières praticables par temps sec. Le bivouac est à une intersection où se trouve un calvaire et une table de pique-nique couverte. 
  

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Jour 2 de Vseradice à Velke Porici

• Distance : 214 KM

• Difficulté : 1/5

• Route

• En quittant le bivouac, nous remontons vers le nord en nous rapprochant de plus en plus de Prague. Attention aux passages à niveau qui ne sont pas signalés. Mais le train klaxonne assez fort et bien à l'avance.
  

• Après une traversée des Faubourgs, c'est l'arrivée à Prague. Une bonne occasion de se promener dans la vieille ville .
  

• Après avoir visité la ville ou du moins une partie, la route nous appelle. Nous repartons vers l'est. Il est temps de faire un premier plein à l'une des nombreuses stations essence en sortie de la ville. Un peu plus loin, vous trouverez des grands magasins pour faire les courses. 
  

• En passant par Stary Vestec, vous trouverez, au sud du village, des ruines d'une ancienne église qui valent le détour, ne serait-ce que pour le point de vue. 
  

• Nous continuons la route plein est jusqu'à Nove Mesto où la vieille ville médiévale invite à la ballade le long des remparts. C'est aussi un bon endroit pour un bon repas à petit prix dans l'un des établissements qui bordent la grand place.
  

• Nous reprenons ensuite la route vers l'est jusqu'à une tour d'observation frontalière au pied de laquelle nous établissons notre bivouac. Le panorama est intéressant et domine les fortifications appelées la ligne Maginot tchèque et construite à l'entre deux guerres avec le concours d'ingénieurs français.
  

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Jour 3 de Velke Porici à Olsztyn

• Distance : 302 KM

• Difficulté : 1/5

• Route, Chemin de terre

• En quittant le bivouac, nous descendons vers la ville de Nachod après laquelle nous passons la frontière pour entrer en Pologne. La route continue  plein est en remontant légèrement vers le nord. Nous traversons de vastes plaines agricoles parsemées de grands lacs.
  

• Vers midi, nous arrivons à hauteur de la ville de Nysa dont les fortifications fort bien préservées valent le détour. C'est aussi l'occasion de faire les courses et de pique-niquer sur les remparts.
  

• Nous continuons notre route en direction de Czestochowa, traversant les villages les uns après les autres et admirant les nombreuses cigognes qui nichent sur tout les poteaux électriques.

  Pour dormir, nous établirons le bivouac au sud de la ville en bordure d'un petit étang de pêche qui nous offre l'abri d'un préau équipé d'un âtre bien sympathique. 
  

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Jour 4, de Olsztyn à Graboszyce

• Distance : 171 KM

• Difficulté : 1/5

• route, autoroute

• Au départ du bivouac, nous remontons au nord pour rejoindre la ville de Czestochowa où le monastère fortifié vaut le détour.

  Après la visite du monastère, cap sur le sud, en direction des montagnes.
  

• Les plaines polonaises n'étant pas les plus passionnantes, nous prenons l'autoroute en direction de Katowice afin d'avancer un peu plus vite.

  C'est après cette ville que nous quittons l'autoroute pour profiter de la plaine marécageuse de la Vistule et de ses nombreux étangs.
  

• Notre bivouac se fera ce soir au bord de l'un d'eux. Attention, les polonais sont de grands amateurs de pêche. Veillez donc à ne pas déranger en vous installant près de ce qui pourrait être le spot de pêche favori du prochain passant sous peine de vous voir déloger manu militari. Cependant, avec un peu de diplomatie et de flexibilité, si vous les laissez pêcher tranquillement, ils se montrent très accueillants et même disposés à partager leur passion avec les enfants (il a fallu que nous achetions des cannes à pêche pour notre plus grand au retour du voyage)
  

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Jour 5, de Graboszyce à Koliba nad Kralovu Studnou

• Distance : 186 KM

• Difficulté : 1/5

• route

• Après un dernier adieu à nos amis pêcheurs, nous continuons à nous enfoncer vers le sud. Le relief devient de plus en plus prononcé et nous attaquons la première étape de montagne.
  

• Au détour d'une vallée, le lac de Zywiec nous dévoile ses eaux poissonneuses et les nombreux échassiers qui y résident. Un petit paradis pour amateurs de photo animale. C'est également l'occasion de refaire quelques courses pour le repas avant de continuer la route. 
  

• Au détour d'un col, se présente un chalet presque alpin qui enjambe la route. C'est le poste frontière, aujourd'hui désaffecté . Nous nous y arrêtons pour manger avant d'entamer la descente côté slovaque.  
  

• Après les villages sévères de la Pologne, ce sont presque des villages suisses que nous découvrons au fil des vallées en Slovaquie. Les enseignes de grands magasins y sont d'ailleurs les mêmes. Notre chemin nous fera traverser quelques villages mais surtout de magnifiques vallées sauvages jusqu'au bivouac que nous établirons sur un ancien parking de station de ski désaffecté. 

  
  

  Là, nombreux sont les locaux qui viennent profiter de la fraicheur de la montagne après une journée de travail mais ils sont fort bienveillants à notre égard, se contentant de nous conseiller de ne rien laisser en dehors de la voiture suite à la présence des ours dans les parages.
  

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Jour 6, de Koliba nad Kralovu Studnou à Budapest

• Distance : 196 KM

• Difficulté : 1/5

• Route

• Malgré un solide orage qui nous aura tenus réveillés une partie de la nuit, nous parvenons à quitter le terrain de bivouac sans encombre. En effet, l'empierrement du parking nous permet de ne pas se soucier des quantités d'eau importantes qui nous sont tombées dessus.

  Nous prenons la route toujours en direction du sud pour rejoindre la Hongrie et Budapest. 
  

• Les montagnes s'estompent de plus en plus et les vallées s'élargissent au fur et à mesure que nous approchons de la plaine du Danube. Nous arrivons à la frontière Hongroise que nous franchissons non sans avoir marqué un dernier arrêt en Slovaquie pour observer une colonie de cigognes pas farouches pour un sou, ce qui nous a permis de les approcher avec les enfants et de faire quelques belles photos.
  

• Après la traversée d'un dernier massif de collines juste après la frontière, c'est à travers la vaste plaine hongroise que nous roulons en direction du sud. Nous rejoignons le cours du Danube que nous longeons sur sa rive gauche jusqu'à Budapest.
  

• Pour notre part, c'est à ce moment-ci qu'arrivés à la moitié du voyage nous avons marqué une pose et loué un appartement pour deux nuits à Budapest. Les enfants ont alors pu dormir dans un lit et nous avons pu faire quelques lessives et sécher le linge qui avait pris un sacré coup d'humidité lors du dernier orage.
  

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Jour 7, de Budapest à Somogyvar

• Distance : 196 KM

• Difficulté : 1/5

• Route

• Après deux jours passés à visiter Budapest sur lesquels je ne m 'attarderai pas tant cette ville mériterait un livre à elle seule, nous reprenons la route. La camionnette est rangée et rééquipée de linge propre. C'est frais et dispos après deux bonnes nuits de sommeil que nous démarrons en direction de l'ouest pour la seconde partie de notre voyage.  
  

• Quittant Budapest par le nord, nous traversons dans un premier temps les faubourgs qui n'ont d'autre intérêt pour l'instant que de nous permettre de nous ravitailler à moindre frais car la différence de prix d'avec le centre ville est remarquable.

  C'est ensuite à travers de vastes plaines cultivées que nous continuons la route en direction du Lac Balaton, objectif de la journée.
  

• Nous abordons le lac Balaton à l'est et le suivons sur sa rive sud. En effet, des renseignements que nous avons recueillis il est bien plus intéressant de se baigner de ce côté avec les enfants, la profondeur étant d'environ 80 cm sur plusieurs centaines de mètres. 

  Cependant, la rive sud étant fort prisée, il est difficile de trouver un endroit  accessible sans devoir payer un accès à une plage privée. Difficile mais pas impossible et, à force de détermination, nous avons trouvé, entre deux maisons un petit accès à une plaine de jeux qui disposait d'un escalier donnant accès au Lac.

  Il n'en a pas fallu plus pour qu'en quelques minutes, défiant le vent qui soufflait en rafales, toute la famille soit en maillot de bain et profite du plaisir de la baignade. 
  

• Après cette baignade au grand air, nous reprenons la route en vue de trouver un point de bivouac. Pas question de dormir autour du lac, tout ou presque y est privé. Nous roulons donc vers le sud et le village de Somogyvámos où nous avons repéré un chouette coin pour planter la tente.

  C'est donc au lieu dit de Pusztatorony que nous installons le campement au pied d'une magnifique église du XIIème siècle en ruines, perdue au milieu des champs de maïs.
  

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Jour 8, de Somogyvar à Vrbink

• Distance : 419 KM

• Difficulté : 1/5

• route, autoroute

• Après une nuit fort calme, seulement troublée par les aboiements des chevreuils nombreux à cet endroit, nous replions le camp et prenons la route toujours en direction de l'ouest.
  

• En début de journée, nous passons la frontière avec la Croatie en traversant la rivière Mur. Nous nous apercevons que celle-ci est en crue et nous apprenons par les informations qu'un orage semblable à celui que nous avons subi en Slovaquie a fait de très gros dégâts en Slovénie et en Autriche, pays que nous devons encore traverser pour rentrer chez nous.

  Enfin, pour notre part nous profitons du soleil qui s'était montré timide lors de la première partie du voyage et pour le reste nous verrons bien.
  

• Les enfants ayant gouté aux joies de la baignade la veille ayant décrété qu'il en fallait une tous les jours, c'est donc après un conseil familial au cours duquel les petits ne nous ont pas fort laissé le choix que nous avons décidé de faire une grosse étape en une fois.

  
  

  Nous avons donc pris l'autoroute en Croatie et après un rapide passage par Zagreb où nous nous sommes arrêtés chez Decathlon (pas très couleur locale mais au moins nous étions sûrs de trouver les bonnes recharges de gaz pour les réchauds) nous avons filé à travers les montagnes en direction de la mer.
  

• Les paysages, même depuis l'autoroute nous ont laissé un magnifique souvenir. Des montagnes à perte de vue, quasiment vierges de toute activité humaine et couvertes de forêts nous ont fait marquer cette traversée de la Croatie comme l'un des plus beaux moments du voyage.

  Et au détour d'un dernier col, après de longues heures de voyage, la mer. Bien que connaissant déjà la méditerranée, c'était, pour notre part, la première fois que nous découvrions l'adriatique.

  
  

  Les montagnes, toujours aussi abruptes, n'étaient plus couvertes que par un maquis assez ras et plongeaient quasi à pic dans la mer. La route, accrochée à flanc de coteau, surplombait des criques magnifiques où l'eau nous présentait une palette de toutes les nuances possibles du bleu, du plus translucide au plus sombre, laissant deviner un magnifique monde sous marin entre les rochers affleurants.  
  

• Nous avons franchi le pont reliant le continent à l'ile de KRK puis, nous laissant guider par notre application de bivouac, nous avons suivi une route, de plus en plus étroite, surplombant la mer en vue de trouver un bivouac. Et c'est là, sur la route, que nous avons trouvé, comme beaucoup d'autres, un petit accotement nous permettant de nous arrêter.

  Nous avons donc été nous baigner quelque temps puis, après un repas rapidement avalé, nous avons monté le couchage et nous nous sommes endormis au bord de la mer, bercés par le bruit des vagues. 
  

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Jour 9, de Vrbnik à Kozbana

• Distance : 253 KM

• Difficulté : 1/5

• route, autoroute

• Après le réveil par les premiers rayons du soleil pointant au dessus des montagnes, nous avons rangé le bivouac et avons repris la route. La première mission de la journée étant de trouver de l'eau, nous avons rejoint le centre de l'île où la carte nous indiquait une source.

  
  

  Ceci étant fait, nous nous sommes promenés dans l'île, admirant les paysages et en cherchant un endroit où nous baigner. Ce n'est finalement qu'après avoir consenti à payer un parking que nous avons trouvé notre bonheur.
  

• Nous avons donc passé l'après midi au bord de l'eau voire même dans l'eau, et les enfants (mais pas que) ont découvert les joies du snorkeling et ont pu admirer des milliers de poissons, de toutes tailles et de toutes espèces, qui se cachent au milieu des rochers, juste sous les pieds des touristes.
  

• Vers 16h, nous avons repris la route, cette fois en direction du nord. Quittant la Croatie, nous traversons la Slovaquie, passons en Italie  pour finalement revenir en Slovaquie pour le bivouac. Encore une fois, nous profitons d'une succession de paysages magnifiques entre les montagnes de plus en plus abruptes laissant deviner les hauts sommets des Alpes dans le nord, la mer toujours aussi bleue sur notre gauche.

  
  

  Nous traversons également une partie de la plaine du Pô, vaste région d'Italie avant de retourner dans les montagnes et de nous installer sur une aire de bivouac en Slovaquie où  nous avions vu sur la carte qu'il y avait de jolies cascades à visiter. Mais cela, nous le gardons pour le lendemain.
  

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Jour 10, de Kozbana à Bergeralm

• Distance : 263 KM

• Difficulté : 1/5

• Route, autoroute

• Au réveil, après le petit déjeuner, nous décidons d'aller voir les fameuses bassines dont nous avions entendu parler. J'avoue que c'est avec scepticisme que nous avons descendu le talus, pas du tout aménagé pour aller voir ce qui, de loin, ne ressemblait qu'à un petit torrent de montagne.

  
  

  Cependant, nous avons découvert un endroit enchanteur. Bien que l'eau soit glacée, c'est avec délice que nous avons fini par plonger dans ces vastes baignoires naturelles remplies d'une eau transparente qui laisse deviner le fond à plusieurs mètres de profondeur. Attention malgré tout aux enfants, car bien qu'il n'y ait pas de courant très fort, la profondeur de certaines bassines et la température très basse de l'eau pourrait causer des drames à qui ne prendrait pas ses précautions.  
  

• C'est donc frais et dispos après une baignade collective que nous reprenons la route en direction de l'Italie. Après un rapide passage en plaine nous attaquons la montée du Plökenpass, un des rares cols permettant de passer de l'Italie à l'Autriche.  Ce col, utilisé depuis l'époque Romaine, a été l'un des grands passages à travers les Alpes mais est surtout connu pour son utilisation comme position fortifiée au cours de la première guerre mondiale. Vous pourrez d'ailleurs y visiter les vestiges des tranchées de montagnes qui y sont encore bien conservées.

• Après le passage en Autriche, le paysage change fortement. Alors que du côté Italien nous quittions la plaine pour nous approcher des montagnes, le passage du col nous a fait rentrer de plein pied dans les Alpes. Profondes vallées et petits villages de carte postale se succèdent.

  
  

  Il nous faut trouver une station service pour acheter la vignette autoroutière et mettre de l'AD blue car le témoin qui s'allume à chaque démarrage nous affiche un décompte qui ne nous laisse plus deux jours de route avant de ne plus démarrer. Les joies des normes anti pollution. Mais bon, nous trouvons ce que nous cherchons et continuons notre route.
  

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Jour 11, de Bergeralm à Malbun

• Distance : 299 KM

• Difficulté : 1/5

• Route, autoroute

• Après un petit déjeuner matinal et un rangement devenu habituel à ce stade du voyage (plus nous avancions, plus la voiture était rangée) c'est avec un petit pincement au cœur que nous constatons que malgré l'AD blue rajouté la veille, le décompte continue et qu'il ne nous reste plus que 150km avant que la voiture ne refuse de démarrer.

  
  

  Heureusement, nous constatons que dans la ville voisine, à Zell am Zimmer, il y a un concessionnaire Volkswagen. Nous nous y rendons en réfléchissant à toutes les histoires que l'on a déjà entendues sur ces systèmes de dépollution et les soucis techniques qu'ils peuvent amener.

  
  

• Finalement, au garage, après quelques explications (heureusement, mon allemand est suffisamment correct pour expliquer la situation) le responsable de la concession accepte de nous faire passer en priorité et me demande de rentrer la voiture dans le garage. Puis, il arrive avec un grand bidon et me dit en souriant " ce n'est rien, en fait, tu n'a mis que 10l et la jauge ne réagi que si tu fais le plein. Il me rajoute les 15l manquants et nous salue en nous souhaitant bon séjour en Autriche. Encore merci pour la flexibilité et l'hospitalité. 
  

• Nous avons ensuite repris la route en direction de l'ouest, contournant Innsbruck, et nous dirigeant toujours un peu plus vers la Suisse.

  Mais, avant la Suisse, il nous restait encore un pays à traverser. Et c'est finalement au Liechtenstein que nous avons déposé nos pénates. Sur le parking d'une station de ski, fort peu fréquentée en plein été, au milieu des marmottes  qui ne se sont pas faites prier pour poser pour notre plus grand plaisir.
  

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Jour 12, de Malbun à Le Poyet

• Distance : 329 KM

• Difficulté : 1/5

• Route, autoroute

• Après avoir quitté les alpages et fait quelques courses (aïe! on est plus dans les pays de l'est et on sent la différence sur le ticket de caisse) nous entamons la traversée de la Suisse.  Cependant, bien que le GPS nous suggère une route par le nord, en passant par Zurich et Berne pour rejoindre la Gruyère, nous choisissons plutôt la traversée par le centre de la Suisse. Aussi,  à hauteur du lac de Zurich, nous partons vers le sud et la ville de Schwytz.
  

• Nous continuons notre route vers Andermatt sans toutefois aller jusque là et repartons vers l'ouest après avoir admiré les rives du lac des quatre cantons.

  Puis, c'est la montée du col du Sustenpass, qui marque la limite entre les cantons de Uri et de Berne. nous traversons encore plusieurs vallées encaissées et finissons par arriver à Interlaken où nous en profitons pour refaire nos réserves d'eau.
  

• Pour terminer la journée, nous traversons encore les paysages plus ouverts du pays de Berne avant de passer un dernier col, celui de Jaun qui nous fait revenir en terre francophone. c'est là, après ces magnifiques jours de voyage que nous montons le bivouac pour la dernière fois des vacances au bord d'une petite route qui mène à un chalet d'alpage.

  Pour fêter cela, nous terminons la soirée par une fondue au fromage improvisée avec les deux plus grands.
  

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Jour 13, de Le Poyet à Namur

• Distance : 658 KM

• Difficulté : 1/5

• Autoroute

• C'est avec un petit pincement au cœur que nous rangeons le bivouac ce matin. Dernier réveil des petits dans la voiture, rangement du matériel. En plus, nous sommes dimanche et il faut mettre les beaux habits car nous allons à la messe au village et bien que nous ayons passé presque deux semaines sur la route, pas question d'arriver sales. Et c'est mission accomplie. Ensuite, toute bonne chose ayant une fin, nous reprenons la route une dernière fois en direction de la maison cette fois.

• L'aventure ne serait pas complète si le ciel ne nous avait pas réservé une petite surprise. Bien entendu, le carburant étant moins cher au Luxembourg, c'est là qu'il faudra faire le plein. Et bien que ma chère copilote soit douée pour les estimations, elle n'a pas tenu compte de la charge de la voiture et de l'airco qui tournait. C'est donc exactement sur le poste frontière luxembourgeois que nous sommes tombés en panne. (en fait elle avait raison. Nous sommes bien arrivés au Luxembourg).

  
  

  Pour lui rendre tout à fait justice, c'est aussi elle qui a trouvé la solution en contactant la marraine de l'une de nos filles (encore un des avantages des grandes familles, il y a beaucoup de parrains et marraines à contacter en cas de souci) qui est venue nous dépanner. Encore merci Manon.
  

• Cette fois-ci c'est vraiment la fin de l'aventure. Après avoir quitté Manon, nous avons été faire le plein réellement et nous avons mis le cap sur Namur. Dernier arrêt dans un fast food bien connu juste après la frontière belge ( nous n'avions vraiment pas envie de cuisiner en rentrant) et nous sommes arrivés à la maison, des souvenirs plein la tête et une seule envie, celle de recommencer.
  

• Il me faut cependant finir par une mise en garde. Car bien que le voyage ait été éprouvant pour tous les enfants, bien que contents de retrouver chacun leurs chambres respectives, ils n'ont pas tant été traumatisés par le voyage qu'il n'a pas fallu une journée avant qu'ils ne commencent à planifier le prochain voyage. Et le moins que l'on puisse dire c'est que plus rien ne les arrête.

  Alors, a bientôt pour la suite des aventures de la tribu.
  

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