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ROAD TRIP – Les voyages de lolo

LA MAURITANIE PAR LES PISTES ► Lolo

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LA MAURITANIE PAR LES PISTES ► Lolo

Distance : 1 784 KM

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Difficulté : 4/5

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Beauté des paysages : 5/5

Moi, c’est Lolo

Moi c'est Lolo. Après avoir consacré 23 années de ma vie au journalisme, j’ai décidé de n’en garder que les 5 passions qui m’animent : la moto, la prise de vue, les voyages, les rencontres et te transmettre toutes ces émotions, ces instants sous forme de récits vidéo ou écrit. 
Ce site est ainsi et désormais le prolongement de ma chaîne You Tube. J’espère qu’il saura satisfaire ta soif d’aventure, que celle-ci débute sur le pas de ta porte ou à des milliers de kilomètres, peu importe !

POURQUOI JE VEUX T'EMMENER LÀ-BAS ?

- Mon premier contact avec la Mauritanie fut en réalité assez brutal et perturbant. C’était en 2010 et je descendais sur Dakar avec une Honda VFR 1200 alors que quelques espagnols d’une ONG venaient de se faire kidnapper entre la frontière, Guerguerat et la capitale Nouakchott La frontière était renommée pour être un lieu peu sûr. Un no man’s land de 3 kilomètres où on s’ensablait copieusement et où trainaient des âmes peu recommandables au milieu d’un cimetière de bagnoles.

- Bref, j’avais pas vraiment goûté la saveur du pays ni pris le temps d’y trainer puisque la traversée s’était faite en deux jours par la route principale. Puis, en 2019, j’y suis retourné avec mon pote Amaury en Honda Transalp, par les pistes. Direction l’est vers la région de l’Adrar. Atar, Chinguetti, des noms mythiques qui évoquent le Paris-Dakar à ses débuts. J’y ai découvert un pays peu peuplé, réellement désert et à la richesse incroyable.

- Enfin, en 2022, c’est en compétition, avec l’Africa Eco Race que j’ai eu l’occasion de m’enfoncer encore plus dans ce vaste pays, dans des endroits réellement reculés. Une découverte qui a achevé de me convaincre que ce pays méritait d’être « mieux visité » et que l’on s’y attarde réellement.

- J’y suis donc allé en février 2024 avec une toute petite Yamaha 100 cm3 par les pistes me plongeant seul au coeur de mon envie de te dire de ne pas faire « Paris Dakar » en zapant la Mauritanie comme moi la première fois.

EN CHIFFRES

Carburant

- environ 1,15 euro le litre. Attention, elle ne se trouve pas partout contrairement au gasoil.

Hôtel

- Vise plus les auberges que les hôtels. On oscille en 10 et une trentaine d'euros par nuit pour les endroits les plus conforts.

Restauration

- Compte 200 ouguyas (4,6 euros) pour une très large assiette poulet/frites/curdités pain avec une boisson

Assurance

- Il te faut obligatoirement une assurance mauritanienne à ton entrée en Mauritanie (ta carte verte de fonctionne plus). 15 euros pour 3 semaines.

Décalage horaire

-Une petite heure de décalage (en moins) en Mauritanie par rapport à Paris.

Météo

- Beau et chaud mais aussi et souvent du vent.

LES SPOTS À NE PAS MANQUER

BON À SAVOIR

LE ROAD TRIP

Section 1: Guerguerat - Choum

  • Distance : 400 KM

  • Difficulté : 5/5

  • 10% goudron, 90 % sable

  • - Cette première étape est d’entrée de jeu un gros morceau. Tu auras fait le plein d'eau et d'essence dans les stations très bien approvisionnées côté Maroc juste avec la frontière. 10 kilomètres après la frontière Maroc/Mauritanie, au stop, tu tournes à gauche, direction Nouakchott. En une trentaine de kilomètres plus loin, tu vas entrer dans le village de Boulenouar. C’est là que tu quittes le goudron (dans ce long virage à droite) et que tu vas tirer tout droit dans le village pour entamer la mythique piste de la voie de chemin de fer empruntée par le Dakar. 

  • - Dit comme ça, ça fait rêver mais il y a quand même deux ou trois choses à savoir. Si tu traces une ligne directe vers le vrai prochain village (Choum), il y a 350 kilomètres. Mais comme tu vas évoluer dans les dunes et le sable, tu vas faire environ 400 kilomètres durant lesquels il te faudra être autonome en essence, en eau et en nourriture. 400 kilomètres où ta moto va beaucoup consommer dans le sable. Ne néglige surtout pas ce fait qui n’est vraiment pas un détail.

  • - Sois hyper prévoyant et prudent. Il y a quelques tout petits villages le long de la voie de chemin de fer comme Anal, Tmimichat ou encore Ben Amira mais il n’y a pas d’essence. Il n’y a pas réellement de piste non plus. Parfois tu vas la perdre et donc te rapprocher de la voie de chemin de fer pour récupérer un cap. Mais ne t’en approche pas trop car de nombreuses traverses et divers objets métalliques parfois recouverts par le sable, y trainent. 

  • - Globalement, c’est du kif avec quelques passages un peu plus mous, de l’herbe à chameau ou des dunes pas très hautes. Encore une fois, attention. Ce n’est pas la même aventure avec une moto légère et peu chargée qu’avec un maxi Trail équipé pour vivre en autonomie complète. Là, ça devient un vrai challenge. 

  • - Si tu veux vivre l’expérience à fond, prévois-toi un bivouac au milieu. Une nuit dans le désert, le vrai, c’est absolument magique.

  • - De même 70 kilomètres avant la fin de la piste (Choum) prends la direction de Ben Amira, troisième plus grand monolithe au monde (550 m) après ceux de Uluru et Augustus en Australie, fait de granite, basalte et quartzite. Pas très loin, tu trouveras aussi un autre monolithe, celui de Ben Aïcha.

  • - La sortie de cette aventure se fait par le village de Choum. Pas grand chose à voir, ni à visiter. C’est essentiellement un point de passage entre Zouérat (une ville 350 km plus au nord) et Atar. C’est aussi là que le train s’arrête pour déposer marchandises et passagers clandestins.

  • - A Choum, tu trouveras à boire, à manger, deux pompes à gasoil mais l’essence, elle, se fait toujours au bidon sur la place du village.

  • - Il existe une autre façon de faire cette section: en train. Attention, j’ai pris cette option car je voyageais avec une toute petite moto de 100 cm3 (9 chevaux) chargée de bagages qui n’aurait jamais pu franchir les dunes. Je suis donc allé jusqu’à Nouadhibou (60 km de la frontière) à la gare voyageur (au nord de la ville, avant d’y entrer) pour trouver quelqu’un qui a accepté de charger ma moto dans sa camionnette plateau, histoire d’être à peu près à hauteur du wagon et de pouvoir basculer la moto dedans. Ce train qui retourne à Zouerat est donc vide (à l’aller, de Zouerat à Nouadhibou, il transporte le minerais de fer extrait à Zouerat). Il n’y a aucun confort. Tu voyageras donc dans cette poussière de fer et de sable soulevée par le convoi, allongé à même la ferraille du wagon. Prévois une bâche ou une couverture pour t’allonger dessus ou t’enrouler dedans. Perso, j’ai également enfilé une cagoule et un masque de cross pour ne pas mourrir asphyxié. L’expérience est néanmoins incroyable. Les horaires sont hyper fluctuants. Le train devait partir à 19h, il est parti à Minuit trente pour une arrivée vers 10h à Choum où deux gaillards m’attendaient pour m’aider à sortir la moto du wagon. 

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Sectioon 2: Choum - Atar

  • Distance : 112 KM

  • Difficulté : 1/5

  • Goudron

  • - Après avoir fait le plein à Choum, c’est vraiment relax. Le bitume est bon, mangé parfois pas quelques langues de sable.

  • - La route grimpe sur un très beau plateau avant de redescendre sur Atar. Parfois le vent de face peut se montrer un peu pénible. Quelques camionnettes de voyageurs font la noria entre Choum et Atar.

  • - Atar ne présente pas d’intérêt historique particulier mais c’est une vraie ville à la vie mauritanienne. Le point de repère reste son rond-point central où tu trouveras une supérette assez moderne pour le pays. Dans la rue qui va vers Choum, à 100 mètres du rond point, tu trouveras le resto de Aziz avec un excellent poulet frites pour 200 ouguiyas (4,68 euros quand même). Dans cette même rue, et presque en face de chez Aziz, va visiter la boutique de souvenirs de Picasso, un sénégalais venu s’installer ici. Rien de plus qu’ailleurs, si ce n’est sa gentillesse et sa tranquillité d’âmes apaisantes. Dans une autre rue se déroule quotidiennement le marché. C’est plein de vie, de couleurs.

  • - Pour dormir, il y a désormais des hôtels mais je suis allé au camping Bab Sahara. Le patron est un peu lunatique (il souhaite vendre si ça t'intéresse) mais le lieu hyper reposant. Les tarifs vont de 250 ouguiyas pour poser ta tente (5,85 euros) à 1.300 ouguiyas (32 euros) pour une case 2 personnes avec salle de bain privative et climatisation. Le patron possède aussi un atelier où tu pourras te dépanner, te poser pour faire le tour de ta moto et la réviser un peu

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Section 3: Atar - Grande Dune d’Azoueiga

  • Distance : 157 KM

  • Difficulté : 3/5

  • 45% goudron, 55% piste/sable

  • - Bien reposé après cette halte à Atar, c’est l’heure de plonger au coeur de la région de l’Adrar. Les traces GPS que je te confie et que tu peux télécharger sont sûres à 100%. C’est ma trace avec ma petite Yamaha AG 100 sans ses bagages. On commence par 70 kilomètres de bitume agréable avec une belle descente de plateau par une route en virages. 

  • - Quelques kilomètres après un contrôle routier, la piste (très peu marquée) part sur la gauche. On circule entre de toutes petites dunettes. Les 85 km restant vont évoluer entre pistes de sable parfois profond et mou et des pistes plus porteuses. La distance n’est pas très longue. On traverse parfois de tout petits villages où les femmes t’inviteront à prendre un thé. Forcément, on t’incitera à acheter l’artisanat local mais laisse toi faire et ça deviendra un moment délicieux de partage.

  • - Tu vas la voir venir et grandir, l’immense dune d’Azoueiga. A ses pieds, là où se termine ma trace, tu trouveras une oasis avec quelques palmiers où il fait bon bivouaquer. La dune est impressionnante mais prends vraiment le temps d’en faire l’ascension. De l’autre côté, tu auras vue sur les 450 kilomètres de dunes de l’erg Amatlich.

  • - Bivouac incontournable. Ne pas se presser, prendre le temps, apprécier. Tu ne viendras peut-être ici qu’une fois dans ta vie.

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Section 4: Grande Dune d’Azoueiga - Maïreth

  • Distance : 108 KM

  • Difficulté : 4/5

  • sable et piste rocailleuses

  • - Bon, ça se corse un peu. La première des difficultés consiste à s’extraire du sable mou au pied de la dune pour prendre un peu de vitesse et longer pas mal de temps la grande dune. Au moment d’en sortir, sur la droite, il te faudra pas mal d’élan et de puissance pour extraire ta moto de ce sable et de cette cote.

  • - Tu vas ensuite revenir sur une piste un peu plus rocailleuse avec de petits villages. Tu vas aussi redescendre dans le lit d’oueds au sable plus mou avant de t’engager sur une piste vraiment trialisante. Elle file vers le plateau qui te mène à la passe de Tifoujar. Un col sablonneux qui domine une gorge du même nom et se termine par l’oued el Abiod. Descends le prudemment, c’est bourré de pierres vicieuses cachées sous le sable.

  • - En bas, prends le temps de faire une pause à l’ombre des arganiers à ta gauche.

  • - Même chose que pour repartir de la grande dune d’Azoueiga, le sable y est très chaud est très mou. Serre bien sur la gauche de l’oued, quitte à venir prendre appui sur les petites plus porteuses. Tu vas rester assez longtemps dans cet erg avant de plonger dans un canyon. 

  • - Une roche noire, splendide qui se dresse sur ta gauche et se rétrécit. Attention, ne suis pas le canyon jusqu’au bout. Surveille bien ma trace. Sur ta droite, il va te falloir franchir une triple dune au dénivelé important et au sable très mou. Ça ne dure pas très longtemps mais ça reste un passage difficile. Sur la crête de la dune, tu vas rejoindre à nouveau le canyon pour sortir par une piste rocailleuse et rejoindre la route.

  • - C’est fait, tu l’as fait et c’était juste magique.

  • - Sur la route, après quelques kilomètres, sur la gauche, tu vas prendre la direction de Maïreth. Une piste vraiment hyper facile qui te mène à un col et une vue surplombant la superbe oasis de Mheireth. La descente se fait par une route bétonnée et la trace te mène vers l’auberge de Toul où tu pourras prendre une douche et dormir sous la tente pour 100 ouguiyas. Attention, l’électricité ne se fait que par des panneaux solaires. Il n’est pas rare le soir que les batteries soient déjà vides … perso, j’ai du trouver une maison dans le village qui avait encore des réserves pour recharger mes batteries de caméra, de drone etc …

  • Si tu veux encore plus de tranquillité et poser un bivouac, continue cette même piste jusqu’à un oued. Dans l’oued, sur ta gauche un tout petit chemin te mènera vers une idyllique vasque d’eau où tu pourras poser un bivouac et te baigner.

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Section 5: Maïreth - Chinguetti

  • Distance : 102 KM

  • Difficulté : 3/5

  • Sable et pistes rocailleuses

  • - On se détend à nouveau. La journée est assez courte avec un décor et des pistes dont tu maitrises désormais bien le profil et les éventuelles difficultés. 

  • - Le point d’orgue de cette journée tranquille: les monts Zarga. Des pitons rocheux noir ébène envahis, presque jusqu’à leur sommet, par des dunes ocres sous l’effet du vent. Tu les apercevras de très loin et tu peux faire la coupe au cap de ton choix pour les rejoindre, tu n’es pas obligé de suivre ma trace parfois hasardeuse ;-)

  • - Attention, les dunes sont assez cassantes et disposées justement en travers de ton cap quand tu veux rejoindre les monts.

  • - Après Zarga, on rejoint assez facilement Chinguetti, la ville mangée chaque année un peu plus par les sables. 

  • - Dans la vieille ville, on te proposera tout de suite une terrasse pour observer, de haut, la splendeur passée de Chinguetti. 

  • - Je n’ai pas d’auberge à te conseiller puisque j’ai dormi chez l’habitant.

  • - Essence sans problème à Chinguetti.

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Section 6: Chinguetti - Ouadane par le sable

  • Distance : 116 KM

  • Difficulté : 3/5

  • Sable et dunes douces

  • - C’était l’une de mes craintes de ce voyage en terme de difficulté. Il existe deux façon de se rendre à Oudane, ville plus à l’est encore. Une piste de taule ondulée longue d’environ 120 kilomètres ou un erg fait de dunes et de sable. Nous y avions échoué avec Amaury avec nos Transalp pour nous être trop approché des dunes.

  • - Mais si tu suis bien ma trace GPS qui est à télécharger ici, tu verras que cette section est finalement un « jeu d’enfant » avec un sable plutôt porteur et facile à franchir.

  • - On commence par essayer de sortir de la ville de Chinguetti avec une dune assez molle. J’ai fait l’erreur de tirer sur la droite dans l’oued alors qu’en restant bien sur la piste, on traverse un ou deux derniers petits villages.

  • - Ensuite, on circule entre de petites dunes, des pistes ensablées où il est malgré tout facile de garder de la vitesse.

  • - On rejoint une immense plaine avec une piste qui monte doucement au loin avec une sorte de col. On le franchit, le sable y est hyper mou sur 20 mètres et on bascule vers l’oasis de Tanouchert où se situe un point de contrôle de gendarmerie. Vous y verrez sans doute aussi de vrais chameliers avec de vrais troupeaux de chameaux.

  • - Passé cette oasis, on est à peu près à mi chemin. La suite est assez surprenante. On entre dans une série de dunes très arrondies. Les franchir, rouler dessus font perdre tout repère. Comme lorsqu’on skie lors d’un jour blanc/ on n’a pas de repères, on ne voit pas le sommet des dunes, ni même si l’on est en montée ou en descente. C’est assez incroyable mais aussi perturbant.

  • - On atteint assez facilement Ouadane.

  • - On pourra faire halte chez Zaïda qui parle un français parfait et pourra te proposer une chambre avec salle de bain et wc pour 1.000 ouguiyas la nuit. C’est sommaire mais ce bout de confort fait du bien et on mange copieusement.

  • - Ne surtout pas hésiter à aller visiter la vieille ville. C’est 200 ouguiyas l’entrée avec un guide mais ça vaut le coup d’appendre la raison de la construction de cette ville ici, sa fonction, ses systèmes de défense et d’alimentation en eau ainsi que sa bibliothèque.

  • - Essence possible à Oudane.

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Section 7: Chinguetti - Gerb El Richat - Chinguetti

  • Distance : 73 KM

  • Difficulté : 3/5

  • Sable

  • - Là encore, c’était pour moi une étape importante de ce voyage car nous avions échoué avec nos Transalp. 

  • - Laisse tes bagages chez Zaïda et pars en mode light avec de l’essence et de l’eau. La piste est assez facile mais elle se durcit au moment de franchir la grande ceinture de la structure de Richat. Le sable est y hyper mou. Une solution: plutôt que de suivre la piste, coupe vers le côté droit dans les cailloux. C’est hyper trialisant, chiant, casse gueule mais au moins tu es sûr de grimper.

  • - Ensuite, tu vas redescendre dans une sorte de shot assez rapide avant d’entamer à nouveau une cote ensablée où il vaut mieux tirer à travers les champs de cailloux.

  • - Tu redescends et en levant le nez au loin, tu vas apercevoir une piste qui grimpe sur le sommet d’un monts qui se situe au coeur de la structure de Richat. Ma trace t’y emmène, vers les 485 mètres de haut du « Peak of Richat ». 

  • - Richat, c’est quoi ? Une structure en forme d’ammonite large de 50 kilomètres de diamètre qui est longtemps restée une énigme pour les scientifiques mais qui serait issue d’une irruption volcanique. C’est aussi un repère clairement visible pour Thomas Pesquet lorsqu’il est tout là-haut.

  • - Retour par la même piste jusqu’à Ouadane.

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Section 7: Chinguetti - Atar

  • Distance : 176 KM

  • Difficulté : 3/5

  • Piste en tôle ondulée

  • - Tu as déjà entendu parle de piste en tôle ondulée. Une succession de vagues dont on dit qu’il faut atteindre une certaine vitesse pour ne plus trop en sentir les ondulations et surfer sur les crêtes.

  • - Et bien 176 km de cet enfer t’attendent. Avec ma petite AG 100 et ses suspensions très moyennes, impossible de garder de la vitesse. J’ai parfois du ralentir à 10km/h et franchir ces bosses une à une.

  • - J’ai mis 5 heures 15 pour faire des 176 kilomètres et une de mes Go Pro s’y est désintégrée.

  • - Pire, je pensais à un moment finir par environ 70 km de goudron mais non, ça dure jusqu’à Atar.

  • eul réconfort, 25 kilomètres avant l’arrivée, juste après le point de contrôle de la gendarmerie, t’attend un sublime col qui plonge vers Atar. On y circule le long d’une rocher noire et sur le bord droit, de larges bouts de bitume sont manquants pour te précipiter dans le ravin.

  • Retour à Atar où tu es désormais comme à la maison.

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Section 8: Atar - Chami - banc d’Arguin

  • Distance : 540 KM

  • Difficulté : 3/5

  • 90%route puis 35 km de piste sable

  • - Je te propose de finir cette boucle en douceur.

  • - Une nouvelle route a été construite et n’oblige plus de redescendre jusqu’à Nouakchott. Elle coupe par Benichab. 

  • - Il faut d’abord prendre la route classique vers Nouakchott pendant 316 km (il faut aller bien après Akjoujt). C’est là que commence la nouvelle route en direction de Benichab puis Chami.

  • - A Chami, tu refais le plein et tu fuis plein ouest vers l’Océan à travers le banc d’Arguin. Environ 35 kilomètres de pistes hyper biffantes qui te mèneront vers le campement PNBA Arkeiss (Cap Tafarit). Quelques tentes, de quoi prendre une couche sommaire et surtout déguster un délicieux poisson pêché il y a quelques heures. Seul face à la douceur de l’océan.

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